Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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18.17 - La porte des guerriers - Partie 1
Warriors' Gate (1)
Alors que le Docteur et Romana cherchent toujours un moyen de sortir de l'univers parallèle de l'E-Space, ils se retrouvent dans une sorte de néant blanc à la croisé des univers. Ils rencontrent l'équipage d'un vaisseau commandé par le cruel Rorvik. Son pilote, un Tharil, va tenter d'emprisonner le Docteur à l'intérieur d'un monde miroir.
Diffusion originale : 03 janvier 1981
Diffusion française :
03 janvier 1981
Réalisat.eur.rice.s :
Paul Joyce
,
Graeme Harper
Scénariste.s :
Stephen Gallagher
Guest.s :
Clifford Rose
,
David Kincaid
,
Freddie Earlle
,
Harry Waters
,
Kenneth Cope
,
Robert Vowles
,
Vincent Pickering
,
Matthew Waterhouse
Romana <3
Warrior’s Gate est un drôle de cas. Un gros symptôme à mon sens de l’ère saison 18 et de pourquoi elle fonctionne moins bien que ce qui précède. Mais j’attendrai un peu pour en reparler…
Première partie définitivement très intrigante, au look onirique et à l'approche très SF. La grande qualité de cet épisode, c'est sa réalisation. C'est clairement beau. Du premier traveling atmosphérique au cliffhanger, le décor du château poussiéreux figé dans le temps et celui du vaisseau arrêté depuis longtemps, plus classique mais malgré tout original, donnent un très bon visuel à cet épisode. Les scènes "extérieures" sont épurées et un peu insensées, ce qui fonctionne à fond pour dépeindre cette impression de "à mi-chemin entre deux univers".
Le fait que depuis Full Circle, les histoires soient toutes connectées autour de l'E-space, est résolument une bonne idée. Ici, Romana ne veut pas revenir dans l'univers car elle ne veut pas revenir sur Gallifrey et le Docteur continue de s’interroger à savoir s’il faut garder Adric ou pas. Et tout le pitch de l'épisode repose sur : nous sommes bloqués entre deux dimensions, nous voulons en sortir. Plutôt cool.
L'alien poilu est kitsch à fond mais assez mystérieux, la façon dont il pilote le tardis et semble exister dans différentes timelines forme un bon pitch de départ.
Le truc avec Warrior's Gate, c'est que je crois que c'est l'un des scénarios les plus bizarres de toute la série. Clairement l'un des épisodes les plus atypiques, sans aucun doute. On ne comprend clairement pas tout ce qu'il se passe, certaines sections "scientifico-probabiliste" n'ont pas vraiment leur place à mon sens. On est littéralement perdu pour toute la partie du vaisseau spatial à la dérive. On comprend vaguement qu'un équipage exploite une race de poilus pour "piloter dans le temps", et voilà.
C'est résolument onirique et volontairement incompréhensible. J'ai toujours un peu de mal avec ce qui est volontairement incompréhensible pour perdre son audience, mais malgré tout, cette version "Doctor Who early Twin Peaks" a son charme dans cette première partie, prometteuse en tant que telle.